Le président du syndicat des propriétaires des hôpitaux privés, Sleiman Haroun, a une fois de plus appelé mardi la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) à verser, dans le plus brefs délais, les avances des mois de janvier et de février aux hôpitaux privés, "sinon ceux-ci n’accueilleront plus que les cas urgents à partir de la semaine prochaine". "En ce qui concerne les personnes qui ont besoin de dialyse ou celles souffrant d’un cancer – et qui ne paient pas de différence aux hôpitaux –, elles seront appelées à couvrir elles-mêmes les frais, puisque les hôpitaux sont incapables de leur assurer les médicaments et les équipements médicaux nécessaires en l’absence des avances mensuelles" de la CNSS, a ajouté M. Haroun au cours d’une conférence de presse. "Cette mesure entrera en vigueur à partir du 1er avril", a-t-il mis en garde, assurant que les sommes que ces patients auront versées leur seront restituées une fois que la CNSS se sera acquittée de ses dus.

M. Haroun a rappelé que, depuis onze ans, la CNSS verse des avances mensuelles aux hôpitaux privés. "Une mesure qui doit être renouvelée chaque année sur décision du conseil d’administration de la CNSS", a-t-il précisé. "À ce jour, celui-ci n’a pas encore donné son aval." Il a expliqué, dans ce cadre, que le conseil d’administration de la CNSS est formé de 26 membres. Or seuls 16 d’entre eux participent aux réunions. De ce fait, les décisions prises par ce conseil sont à la merci d’un ou de deux membres qui peuvent s’y opposer. Il paraît que c’est ce qui se passe avec le dossier des avances aux hôpitaux.

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