conflit-réfugiés-Liban-Palestiniens Un responsable palestinien tué dans un camp de réfugiés au Liban =(Photo Archives)=
Beyrouth, 8 août 2022 (AFP) – Un responsable palestinien a été tué lundi dans le principal camp palestinien de réfugiés du Liban, Ain Al-Helweh, près de la ville côtière de Sidon (sud), a annoncé un responsable du Fatah. Saeed Alaeddine, chargé des relations entre le mouvement Fatah du président Mahmoud Abbas et les forces de sécurité libanaises, a été tué par un inconnu qui a ouvert le feu sur lui plusieurs fois alors qu’il priait chez un ami dans le camp, a précisé ce haut responsable du Fatah, Mounir Makdah. L’inconnu a ensuite pris la fuite, selon la même source. Plusieurs coups de feu ont retenti dans le camp après le meurtre de Saeed Alaeddine, selon un journaliste de l’AFP. Des affrontements entre groupes rivaux ont souvent lieu au sein du camp Ain Al-Helweh où vivent 54.000 réfugiés palestiniens, auxquels s’ajoutent des milliers d’autres Palestiniens ayant fui récemment la guerre en Syrie. Comme c’est l’usage depuis des décennies, l’armée libanaise ne pénètre pas dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban et laisse les factions assurer elles-mêmes leur sécurité. En conséquence, il existe des zones de non-droit au sein des camps et Ain al-Helweh est connu pour avoir accueilli des extrémistes et des personnes en cavale. Plus de 450.000 Palestiniens sont enregistrés en tant que réfugiés au Liban auprès de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). La plupart d’entre eux vivent dans des conditions déplorables au sein de 12 camps de réfugiés. str-aya/ial/mba
Beyrouth, 8 août 2022 (AFP) – Un responsable palestinien a été tué lundi dans le principal camp palestinien de réfugiés du Liban, Ain Al-Helweh, près de la ville côtière de Sidon (sud), a annoncé un responsable du Fatah. Saeed Alaeddine, chargé des relations entre le mouvement Fatah du président Mahmoud Abbas et les forces de sécurité libanaises, a été tué par un inconnu qui a ouvert le feu sur lui plusieurs fois alors qu’il priait chez un ami dans le camp, a précisé ce haut responsable du Fatah, Mounir Makdah. L’inconnu a ensuite pris la fuite, selon la même source. Plusieurs coups de feu ont retenti dans le camp après le meurtre de Saeed Alaeddine, selon un journaliste de l’AFP. Des affrontements entre groupes rivaux ont souvent lieu au sein du camp Ain Al-Helweh où vivent 54.000 réfugiés palestiniens, auxquels s’ajoutent des milliers d’autres Palestiniens ayant fui récemment la guerre en Syrie. Comme c’est l’usage depuis des décennies, l’armée libanaise ne pénètre pas dans les camps de réfugiés palestiniens au Liban et laisse les factions assurer elles-mêmes leur sécurité. En conséquence, il existe des zones de non-droit au sein des camps et Ain al-Helweh est connu pour avoir accueilli des extrémistes et des personnes en cavale. Plus de 450.000 Palestiniens sont enregistrés en tant que réfugiés au Liban auprès de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA). La plupart d’entre eux vivent dans des conditions déplorables au sein de 12 camps de réfugiés. str-aya/ial/mba