Le Hezbollah serait à court d’argent et ses réserves en dollars s’amenuisent parce que l’Iran n’est plus en mesure de lui fournir suffisamment d’argent en raison de sa situation économique. Selon un diplomate du Quintette (États-Unis, France, Arabie saoudite, Égypte et Qatar), et sur la base de rapports qu’il a reçus de son gouvernement, le parti soutenu par l’Iran "se plaint d’une diminution des liquidités en dollars et des réserves".

Parallèlement, le Hezbollah souhaite vivement qu’un président de la République soit élu avant les élections présidentielles américaines. Il serait en train de négocier avec des médiateurs pour promouvoir une personnalité indépendante en qui il peut avoir confiance, tant qu’il ne sera pas en mesure de faire accéder son candidat, le chef du parti Marada, Sleiman Frangié, au poste présidentiel.

Selon le diplomate, le parti pro-iranien s’oriente vers une résolution de la crise présidentielle avant les élections américaines, les sanctions visant les personnes et les entreprises qui contribuent à son financement ayant, apparemment, commencé à produire leurs effets.

Le Hezbollah craint qu’un président qui lui serait hostile accède à la présidence de la République si les élections présidentielles ont lieu après le vote américain. Ce président chercherait à le désarmer, à mettre en œuvre la résolution 1701, à délimiter les frontières terrestres avec Israël ainsi qu’avec la Syrie, à résoudre les différends territoriaux existants, à contrôler les frontières orientales et à fermer les points de passage illégaux.

La soi-disant "résistance contre Israël" du Hezbollah perdrait alors sa raison d’être.

Tags :

Abonnez-vous à notre newsletter

Newsletter signup

Please wait...

Merci de vous être inscrit !