Le président de l’Association des détenus dans les prisons syriennes, Ali Abou Dehn, a affirmé, jeudi, que l’État libanais avait failli à ses responsabilités à l’égard du dossier des détenus dans les prisons syriennes.

À la veille de la Journée internationale des disparus, fixée le 30 août, M. Abou Dehn a souligné que "l’État aurait dû recourir aux tribunaux internationaux et aux Nations unies pour réclamer le retour des détenus" libanais.

"Seize mères sont mortes en attendant le retour de leurs fils détenus dans les prisons syriennes", a-t-il déploré à travers les ondes de La Voix du Liban (VDL).

Pour sa part, la présidente du Comité pour les personnes disparues et enlevées, Wadad Halawani, a dénoncé l’irresponsabilité des fonctionnaires du public, lors de la même émission radio.

"Au lieu de protéger les victimes, l’État protège les coupables", a-t-elle fustigé.

Dans ce cadre, Mme Halawani a dénoncé le fait que le dossier n’avance pas, assurant poursuivre la lutte pour le retour des détenus dans les prisons syriennes.

"La Croix-Rouge internationale au Liban est un principal allié et un fervent défenseur de la question des kidnappés et des disparus. Elle a fait le travail que l’État libanais aurait dû accomplir", a-t-elle conclu.

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