La coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a déploré que les "craintes" de l’ONU se soient réalisées avec la guerre désormais ouverte contre le Liban depuis neuf jours par Israël et qui l’oppose au Hezbollah.

"Ce que nous craignions s’est matérialisé. Avec des frappes dans tout le Liban, y compris au cœur de Beyrouth, et des incursions au-delà de la Ligne bleue, la violence atteint des sommets dangereux", a ainsi regretté Mme Hennis-Plasschaert dans un communiqué publié mardi.

Elle a aussi mis en garde les deux bords en conflit, affirmant que "ce cycle de violence ne se terminera pas bien – pour personne".

Mme Hennis-Plasschaert s’est toutefois voulue confiante en estimant qu’"il reste une petite chance pour que la diplomatie réussisse". Il s’agit "maintenant de savoir si elle sera saisie ou gaspillée", a-t-elle aussi souligné.

"Chaque roquette et chaque missile tiré, chaque bombe larguée et chaque raid terrestre mené éloignent les parties prenantes de la vision exposée dans la résolution 1701 du Conseil de sécurité (conclue en 2006 pour mettre fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah) et des conditions nécessaires au retour en toute sécurité des civils de part et d’autre de la Ligne bleue", a aussi prévenu la responsable onusienne.

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