Le ministre sortant de l’Environnement, Nasser Yassine, qui est aussi le responsable de la cellule de crise du gouvernement, a signalé la sursaturation de plus de 870 centres d’hébergement, notamment à Beyrouth et au Mont-Liban, avec des écoles ayant "atteint leur capacité maximale" en termes d’accueil de déplacés, dont le nombre a dépassé les 1.200.000 personnes. Il a, dans ce sens, mis l’accent sur "les efforts déployés pour l’ouverture de nouveaux centres, qui ne seraient pas uniquement des écoles".

Dans un entretien accordé à la Voix de tout le Liban, il a annoncé que "le travail se déroule à plusieurs niveaux, notamment en matière d’efforts pour secourir la population et subvenir à ses besoins".

Dans ce contexte, M. Yassine s’est dit optimiste quant aux progrès de "la voie diplomatique, des discussions et des rencontres qui se tiennent entre le Liban et les pays qui s’engagent pour sortir le pays de l’impasse". "La voie politique commence à prendre forme, surtout en ce qui concerne un cessez-le-feu et l’arrêt de la guerre", a-t-il indiqué. Et d’ajouter: "Si les initiatives arabes, notamment celles de l’Égypte et du Qatar, mais aussi celles d’autres pays comme la France, vont dans le sens d’un cessez-le-feu, les Israéliens, eux, ne se soucient pas des lois et des résolutions internationales".

Pour rappel, le Premier ministre sortant, Najib Mikati, avait annoncé, mercredi, que le nombre de centres d’hébergement a atteint environ 874 et devrait augmenter à mesure que la crise se poursuit.