À ne pas rater, ce seul en scène est mené de main de maître par Alice Zeniter, auteure, professeure et conteuse à n’en pas douter. Elle y interroge l’histoire de la fiction, des peintures rupestres aux fake news en passant par l’histoire de la fécondation. Est-ce le spermatozoïde qui part à l’assaut de l’ovule ou est-ce en réalité l’ovule qui enserre celui de son choix ?
Vous l’aurez compris, Alice est féministe et c’est aussi de là dont elle parle.
La jeune femme démonte la petite fabrique des histoires comme elle le ferait d’une horloge pour nous en montrer les mécanismes, avec humour et intelligence.
Son idée de départ est que "nous avons beaucoup moins de rapports aux faits que nous l’imaginons" et que c’est presque toujours sur un récit que nous nous fondons pour appréhender notre réalité.
Quand et où sont-elles nées, les histoires ? La question est passionnante, drôle et intéressante ; le spectacle est donc à voir absolument, même si je ne suis pas d’accord avec tout et que j’aurais aimé, parfois, pouvoir lui dire " mais vous oubliez …. " ou " hey, vous allez un peu vite là … " !
Du coup, pour continuer la conversation, on file acheter son roman L’art de perdre pour lequel elle avait reçu le Goncourt des Lycéens et on se réjouit de cette lecture qui s’annonce si bien !
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