Après le piratage du système informatique de l’aéroport de Beyrouth, le 7 janvier, le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamiyé, s’était engagé à ordonner une enquête approfondie et rapide et à en rendre publics les résultats, soit "dans les deux jours qui suivraient".

La cyberattaque avait visé les écrans d’information de l’aéroport, lesquels avaient affiché des messages mettant en garde le Hezbollah contre toute tentative d’entraîner le Liban dans une guerre avec Israël.

Près d’un mois s’est cependant écoulé et aucune information n’a été fournie au sujet des résultats de cette enquête, ni par le ministère, ni par la direction de l’aviation civile. L’occasion pour certains de rappeler que des infractions à la loi sont observées à l’aéroport, sans que le ministère de tutelle ne s’emploie à les réprimer, ce qui met en danger la réputation de l’aéroport et risque de l’exposer à des avertissements de la part de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI).

Entre autres violations, des annonces publicitaires ont été installées dans la zone d’attente des passagers, juste au niveau des portes d’embarquement, alors qu’il est de notoriété publique que la publicité est interdite dans ces zones.