L’envoyé spécial de l’Élysée pour le Liban, Jean-Yves Le Drian, a effectué sa dernière tournée au Liban, les 28 et 29 mai, à la seule demande du président Emmanuel Macron, selon une source diplomatique.

"En réalité, Le Drian ne voulait pas venir à Beyrouth car il n’y avait rien de nouveau au sujet des élections présidentielles et aucun changement au niveau des positions politiques", a déclaré la source.

Néanmoins, la visite pourrait revêtir une certaine importance puisqu’elle a eu lieu à la veille du sommet franco-américain entre M. Macron et le président américain Joe Biden, au cours duquel ce dernier a appelé à l’élection d’un président pour sauver le Liban de l’effondrement.

La prochaine visite de M. Le Drian au Liban dépend d’évolutions positives, d’un changement au niveau des positions rigides et d’une volonté d’accord. La France, qui a évité d’imputer au duo chiite (Amal-Hezbollah) la responsabilité de l’obstruction de l’élection, est favorable à la tenue d’une session de consultation pour se mettre d’accord sur un troisième candidat sans s’arrêter aux formalités.