Les propos du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, selon lesquels la Syrie "n’est pas appelée" à entrer dans la bataille en soutien à Gaza "en raison de ses conditions internes difficiles", ont suscité des questions de la part d’un leader de l’opposition qui a demandé: "Le Liban est-il dans une situation plus favorable que la Syrie?"

"Pourquoi Hassan Nasrallah se préoccupe-t-il de la situation en Syrie et de la nécessité de la dispenser du prétendu conflit, en limitant son soutien présumé à Gaza à un soutien politique et éthique, tout en ignorant la situation catastrophique du Liban, notamment la crise financière et économique dans laquelle il est enlisé?", s’interroge le dirigeant. Et d’ajouter: "Ne serait-il pas plus sage de soustraire le Liban du conflit militaire et de compter plutôt sur son soutien politique, comme c’est le cas avec l’Iran et la Syrie?"

Le même leader s’est demandé pourquoi le Liban et les habitants du sud devraient subir les répercussions du prétendu front de soutien militaire du Hezbollah et endurer la destruction et les ravages, particulièrement les résidents des zones frontalières avec Israël.

Dans ce contexte, des dizaines de familles chiites ont quitté le sud et le bastion du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth pour se réfugier dans les villages et villes du Mont-Liban, afin d’échapper aux horreurs de la guerre et aux raids israéliens. Elles ne retourneront chez elles que lorsque la guerre à Gaza et dans le sud sera terminée.

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