Selon des sources bien informées, aucune visite de responsables occidentaux ou arabes n’est prévue au Liban dans la période actuelle, à l’approche des législatives. Les responsables étrangers dont on avait évoqué une éventuelle mission à Beyrouth souhaiteraient éviter que leur passage dans la capitale libanaise, même à des fins de suivi économique, soit considéré comme une interférence dans le scrutin.
Les sources précisent que la visite d’un responsable français – notamment l’ambassadeur chargé par l’Élysée de la coordination du soutien international au Liban, Pierre Duquesne – et un autre saoudien, pour lancer un fonds commun d’aide au peuple libanais, n’aura pas lieu actuellement. Le fonds pourrait plutôt être lancé à partir de la France, qui va, avec l’Arabie saoudite, superviser la distribution de l’aide.
