Écoutez l’article
L’écrivain Frédéric Beigbeder s’est retrouvé, hier, en garde à vue à Pau, confronté à des allégations complexes de viol. Au cœur de cette affaire, une nuit à double visage: un consentement initial suivi d’un refus présumé pour le rapport suivant.
Cette mesure fait suite à une plainte déposée le 23 juillet 2023 par une jeune femme de Pau contre l’écrivain en juillet 2023, l’accusant de viol par pénétration digitale. Ces allégations font suite à une relation présumée de plusieurs mois entre eux. Frédéric Beigbeder, qui a déjà eu des démêlés avec la justice en 2008 pour consommation et détention de cocaïne, a nié les accusations actuelles, les qualifiant de "fantaisistes". L’audition de l’écrivain a duré plusieurs heures, avant que sa garde à vue ne soit levée en fin d’après-midi.
L’incident présumé s’est produit à la Villa Navarre, un établissement réputé de Pau, où Beigbeder a été actionnaire de 2011 à 2015. Le parquet de Pau a clarifié qu’il ne s’agit pas d’une affaire liée aux stupéfiants. Toutefois, la situation soulève des questions complexes sur le consentement et la perception publique des célébrités.
Beigbeder, connu pour son image d’homme à femmes, qui a fait face à des scandales par le passé, s’était retiré du monde pour vivre tranquillement avec son épouse, la ravissante photographe suisse Lara Micheli, et leurs enfants, loin de l’agitation parisienne.
Beigbeder surfe sur l’ironie…
L’avocate de l’écrivain, Me Marie Dosé, a exprimé la confiance de Beigbeder dans le résultat de la procédure, tandis que le procureur de la République de Pau, Rodolphe Jarry, a indiqué que des enquêtes supplémentaires étaient nécessaires. Beigbeder, connu pour son style désinvolte, a ironiquement commenté son séjour en garde à vue, se plaignant du poulet au curry sec et de sa voiture mise en fourrière.
S’il est crucial de reconnaître l’importance du consentement et la nécessité de le respecter dans les interactions, comment définir les lignes rouges ? Par un simple "non" en pleins ébats? Affaire à suivre…
