Le 8 août, le théâtre Le Monnot de Beyrouth a accueilli de jeunes talents libanais lors de la première édition de l’événement "Les Monnot d’Or".

La soirée "Les Monnot d’Or" au théâtre Le Monnot a rendu hommage à la créativité, à la persévérance et au pouvoir transformateur du théâtre, mettant en relief les travaux exceptionnels des étudiants de l’UL à l’ACT – Le Monnot.

La plus haute distinction, celle de la Meilleure pièce, a été décernée à la captivante N.23, dirigée par la talentueuse Pia Khalil. La performance saisissante de Tony Farah dans la même pièce lui a valu le prix du Meilleur acteur, tandis que Gaëlle al-Ayle a captivé le public dans Dolores, dirigée par Carlos Antonios, remportant le prix de la Meilleure actrice.

L’excellence technique a également été récompensée. En effet, Johnny Ramia a reçu le prix de la Meilleure scénographie pour Rihlat Hanzala et Ali Bleibel le prix de la Meilleure création lumière dans Electra, mise en scène par Randa Doueihy.

Dans les rôles secondaires, les talents de Ali Bleibel et de Melissa Hojeij ont été récompensés. Ils ont remporté les prix respectifs de Meilleur acteur et Meilleure actrice dans un second rôle. De son côté, Joe Ramia a été nommé Meilleur réalisateur pour son travail sur Rihlat Hanzala et Métamorphose, dirigée par Ghida Hokayem. Il a remporté le prix de la Meilleure pièce hors Le Monnot.

La soirée a également souligné le succès d’Electra et The Father, qui ont reçu des prix de finalistes. Les trois meilleures pièces – N.23Le Père et Electra – seront produites par le théâtre Le Monnot, offrant ainsi à ces artistes talentueux une plateforme sûre pour toucher un public plus large.

Les prix "Les Monnot d’Or" établissent de nouvelles normes pour reconnaître et encourager les jeunes talents dans le théâtre libanais, garantissant un avenir prometteur pour le paysage culturel. Cette communauté vibrante de jeunes créatifs apporte une nouvelle énergie au théâtre, en y infusant des idées et des perspectives fraîches essentielles à l’évolution de l’expression culturelle au Liban.

Josyane Boulos, à la tête du théâtre Le Monnot, voit cette vague d’innovation juvénile comme cruciale. Pour elle, le théâtre n’est pas un espace réservé aux élites, mais un lieu vivant accessible à tous, rappelant les temps shakespeariens. Avec un instinct de productrice, elle considère que lorsque le théâtre est vide, c’est une occasion de créer des événements qui rassemblent les gens, favorisant un environnement culturel dynamique.

L’avenir du paysage culturel libanais s’avère prometteur grâce à la passion et à la créativité de cette nouvelle génération d’artistes du théâtre.

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