GB-Iran-USA-prison-prisonniers-droitshumains,LEAD Iran: libération provisoire pour le trinational Morad Tahbaz ATTENTION – Ajoute réaction de la fille de M. Tahbaz ///
Londres, 27 juil 2022 (AFP) – Morad Tahbaz, un militant écologiste possédant les nationalités iranienne, britannique et américaine qui était détenu en Iran, a été remis provisoirement en liberté dans le pays, a annoncé mercredi sa famille. " Je peux confirmer que mon père est en liberté provisoire en Iran avec un bracelet électronique à la cheville ", a indiqué la fille de M. Tahbaz, Roxanne Tahbaz dans un communiqué transmis à l’AFP. " Je suis contente qu’il puisse être avec ma mère qui est également en Iran avec une interdiction de voyager et que ce répit lui permette de recevoir les soins médicaux dont il a besoin en urgence ", a-t-elle ajouté. Ce militant écologiste de 69 ans, atteint d’un cancer, avait été arrêté en janvier 2018 et condamné à 10 ans de prison pour " conspiration avec l’Amérique ". Au grand désespoir de sa famille, il était resté en prison tandis que Nazanin Zaghari-Ratcliffe, 43 ans, et Anoosheh Ashoori, 67 ans, étaient rentrés au Royaume-Uni le 17 mars après avoir été retenus plusieurs années dans la République islamique où ils avaient été condamnés pour des accusations qu’ils ont toujours niées. " Le travail du gouvernement britannique n’est pas terminé. Mon père est un ressortissant britannique né au Royaume-Uni et lui et ma mère auraient dû être sur le vol avec Nazanin et Anoosheh il y a quatre mois. Ils devraient être libres ", a dénoncé Roxanne Tahbaz. A l’époque de la libération de Mme Zaghari-Ratcliffe et M. Ashoori, les autorités britanniques avaient indiqué à sa famille que M. Tahbaz avait bénéficié d’une remise en liberté conditionnelle. Mais selon sa fille, il était retourné dans les 24 heures en prison à Téhéran. " La famille Tahbaz a confirmé que Morad est sorti de la prison d’Evin en liberté provisoire et qu’il se trouve chez lui à Téhéran ", a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères britannique. " Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec les Etats-Unis pour exhorter les autorités iraniennes à le libérer de manière définitive et à autoriser son départ d’Iran ", a ajouté ce porte-parole. pau-vg/gmo/cm
Londres, 27 juil 2022 (AFP) – Morad Tahbaz, un militant écologiste possédant les nationalités iranienne, britannique et américaine qui était détenu en Iran, a été remis provisoirement en liberté dans le pays, a annoncé mercredi sa famille. " Je peux confirmer que mon père est en liberté provisoire en Iran avec un bracelet électronique à la cheville ", a indiqué la fille de M. Tahbaz, Roxanne Tahbaz dans un communiqué transmis à l’AFP. " Je suis contente qu’il puisse être avec ma mère qui est également en Iran avec une interdiction de voyager et que ce répit lui permette de recevoir les soins médicaux dont il a besoin en urgence ", a-t-elle ajouté. Ce militant écologiste de 69 ans, atteint d’un cancer, avait été arrêté en janvier 2018 et condamné à 10 ans de prison pour " conspiration avec l’Amérique ". Au grand désespoir de sa famille, il était resté en prison tandis que Nazanin Zaghari-Ratcliffe, 43 ans, et Anoosheh Ashoori, 67 ans, étaient rentrés au Royaume-Uni le 17 mars après avoir été retenus plusieurs années dans la République islamique où ils avaient été condamnés pour des accusations qu’ils ont toujours niées. " Le travail du gouvernement britannique n’est pas terminé. Mon père est un ressortissant britannique né au Royaume-Uni et lui et ma mère auraient dû être sur le vol avec Nazanin et Anoosheh il y a quatre mois. Ils devraient être libres ", a dénoncé Roxanne Tahbaz. A l’époque de la libération de Mme Zaghari-Ratcliffe et M. Ashoori, les autorités britanniques avaient indiqué à sa famille que M. Tahbaz avait bénéficié d’une remise en liberté conditionnelle. Mais selon sa fille, il était retourné dans les 24 heures en prison à Téhéran. " La famille Tahbaz a confirmé que Morad est sorti de la prison d’Evin en liberté provisoire et qu’il se trouve chez lui à Téhéran ", a indiqué un porte-parole du ministère des Affaires étrangères britannique. " Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec les Etats-Unis pour exhorter les autorités iraniennes à le libérer de manière définitive et à autoriser son départ d’Iran ", a ajouté ce porte-parole. pau-vg/gmo/cm