Israël-Palestiniens-conflit-religion,LEAD Le Hamas met en garde contre les visites juives sur l’esplanade des Mosquées =(Photo+Video)= ATTENTION – Ajoute augmentation possible du nombre de permis de travail, visite de Ben Gvir sur l’esplanade des Mosquées ///
Gaza (Territoires palestiniens), 22 sept 2022 (AFP) – Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a mis en garde jeudi contre une escalade militaire, en cas de visites massives de juifs sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, pendant la saison des fêtes juives qui s’amorce dimanche. Troisième lieu saint de l’islam et site le plus sacré du judaïsme connu sous le nom de " Mont du Temple ", l’esplanade des Mosquées est située à Jérusalem-Est, secteur palestinien occupé et annexé par Israël. En vertu d’un statu quo historique, les non-musulmans sont autorisés à visiter l’esplanade mais pas à y prier. Malgré cette interdiction, certains fidèles juifs, qui se rendent de façon croissante sur le site, y sont régulièrement aperçus en train de prier subrepticement. Israël fête à partir de la semaine prochaine Rosh Hashanah (Nouvel an, 25-27 septembre), Yom Kippour (Grand pardon, 4-5 octobre) et Soukkot (Fête des Cabanes, 9-10 et 16-17 octobre). Des centaines d’Israéliens ont déjà commencé à affluer, jour et nuit, dans la Vieille Ville pour prier au Mur des Lamentations, situé en contrebas de l’esplanade des Mosquées. Lors d’une conférence de presse jeudi à Gaza, Mahmoud Al-Zahar, un des ténors du bureau politique du Hamas, a affirmé que son mouvement " suivait les violations " sur l’esplanade et les " préparatifs " de " groupes sionistes " en vue des fêtes juives. L’association israélienne Beyadenu, qui y organise des visites destinées aux juifs, a indiqué la semaine dernière que 50.000 personnes s’y étaient rendues depuis un an, chiffre le plus élevé depuis 2015. " L’objectif est d’atteindre 100.000 visiteurs l’année prochaine ", a déclaré le chef de l’organisation, Tom Nissani, sur Twitter, alors qu’Itamar Ben Gvir, le chef de file de l’extrême droite israélienne, s’est rendu jeudi sur l’esplanade. Israël portera " la pleine responsabilité des répercussions de ces violations ", a affirmé M. Zahar, ajoutant que de " précédentes violations sionistes ont conduit à de nombreuses escalades ". En mai 2021, après des violences sur l’esplanade et ailleurs à Jérusalem-Est, le Hamas avait tiré des salves de roquettes sur Israël, ce qui avait conduit à une guerre meurtrière de 11 jours entre les deux camps. Au printemps dernier, alors que la Pâque juive coïncidait avec le ramadan, mois de jeûne musulman, des affrontements avaient éclaté à plusieurs reprises, faisant des centaines de blessés palestiniens sur et autour de l’esplanade. Aujourd’hui, le Hamas se concentre sur la reconstruction de Gaza alors que de son côté, Israël augmente le nombre de permis de travail pour les Palestiniens de l’enclave sous blocus israélien, dont les salaires permettent d’injecter des millions de dollars dans l’économie gazaouie. Jeudi, le Cogat, l’organe israélien chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens, a annoncé qu’il allait augmenter la semaine prochaine de 1.500 le nombre de permis, pour les faire passer à 17.000, si la " situation sécuritaire restait calme " à Gaza. L’Etat hébreu impose un strict blocus à Gaza depuis 2007, année où le Hamas y a pris le pouvoir. az-gl-gb/cgo/za/sbaTWITTER
Gaza (Territoires palestiniens), 22 sept 2022 (AFP) – Le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a mis en garde jeudi contre une escalade militaire, en cas de visites massives de juifs sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem, pendant la saison des fêtes juives qui s’amorce dimanche. Troisième lieu saint de l’islam et site le plus sacré du judaïsme connu sous le nom de " Mont du Temple ", l’esplanade des Mosquées est située à Jérusalem-Est, secteur palestinien occupé et annexé par Israël. En vertu d’un statu quo historique, les non-musulmans sont autorisés à visiter l’esplanade mais pas à y prier. Malgré cette interdiction, certains fidèles juifs, qui se rendent de façon croissante sur le site, y sont régulièrement aperçus en train de prier subrepticement. Israël fête à partir de la semaine prochaine Rosh Hashanah (Nouvel an, 25-27 septembre), Yom Kippour (Grand pardon, 4-5 octobre) et Soukkot (Fête des Cabanes, 9-10 et 16-17 octobre). Des centaines d’Israéliens ont déjà commencé à affluer, jour et nuit, dans la Vieille Ville pour prier au Mur des Lamentations, situé en contrebas de l’esplanade des Mosquées. Lors d’une conférence de presse jeudi à Gaza, Mahmoud Al-Zahar, un des ténors du bureau politique du Hamas, a affirmé que son mouvement " suivait les violations " sur l’esplanade et les " préparatifs " de " groupes sionistes " en vue des fêtes juives. L’association israélienne Beyadenu, qui y organise des visites destinées aux juifs, a indiqué la semaine dernière que 50.000 personnes s’y étaient rendues depuis un an, chiffre le plus élevé depuis 2015. " L’objectif est d’atteindre 100.000 visiteurs l’année prochaine ", a déclaré le chef de l’organisation, Tom Nissani, sur Twitter, alors qu’Itamar Ben Gvir, le chef de file de l’extrême droite israélienne, s’est rendu jeudi sur l’esplanade. Israël portera " la pleine responsabilité des répercussions de ces violations ", a affirmé M. Zahar, ajoutant que de " précédentes violations sionistes ont conduit à de nombreuses escalades ". En mai 2021, après des violences sur l’esplanade et ailleurs à Jérusalem-Est, le Hamas avait tiré des salves de roquettes sur Israël, ce qui avait conduit à une guerre meurtrière de 11 jours entre les deux camps. Au printemps dernier, alors que la Pâque juive coïncidait avec le ramadan, mois de jeûne musulman, des affrontements avaient éclaté à plusieurs reprises, faisant des centaines de blessés palestiniens sur et autour de l’esplanade. Aujourd’hui, le Hamas se concentre sur la reconstruction de Gaza alors que de son côté, Israël augmente le nombre de permis de travail pour les Palestiniens de l’enclave sous blocus israélien, dont les salaires permettent d’injecter des millions de dollars dans l’économie gazaouie. Jeudi, le Cogat, l’organe israélien chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens, a annoncé qu’il allait augmenter la semaine prochaine de 1.500 le nombre de permis, pour les faire passer à 17.000, si la " situation sécuritaire restait calme " à Gaza. L’Etat hébreu impose un strict blocus à Gaza depuis 2007, année où le Hamas y a pris le pouvoir. az-gl-gb/cgo/za/sba