Liban-politique-banque-économie " J’ai besoin de mon salaire ": colère au Liban après la réouverture des banques =(Photo)=
Beyrouth, 26 sept 2022 (AFP) – De longues files d’attente étaient visibles lundi devant plusieurs banques au Liban, après une semaine de fermeture à la suite d’une série de braquages de clients voulant retirer leurs économies bloquées. Cette réouverture reste partielle et la plupart des agences sont toujours fermées, alimentant la colère des épargnants qui souhaitent retirer de l’argent. Devant une branche fermée de la Fransabank à Beyrouth, une dizaine de clients, dont des militaires et des de policiers, patientent depuis plusieurs heures. " J’ai besoin de mon salaire! ", crie un membre des Forces de sécurité intérieure, devant les grilles de l’établissement. Le Liban est plongé depuis 2019 dans de graves difficultés économiques et financières. Les banques imposent des restrictions draconiennes, empêchant ainsi les clients de retirer leurs économies, en particulier en dollars. Fixée officiellement depuis 1997 au taux de 1.500 livres pour un dollar, la monnaie nationale a perdu 95% de sa valeur en deux ans. Incapables d’accéder à leur argent en dollars, des clients ont eu recours à des braquages pour réclamer leurs épargnes. L’association des banques du Liban a déclaré dimanche que les banques rouvriront lundi, en capacité limitée, pour les entreprises, les établissements éducatifs et les hôpitaux. De nombreuses banques ont même engagé des agents de sécurité. Les distributeurs automatiques quant à eux, seront disponibles " pour tous les autres " clients, afin de permettre aux secteurs public et privé de transférer les salaires de leurs employés. Les déposants pourront également prendre rendez-vous pour les affaires urgentes, assurent les banques. Devant un distributeur automatique vide de la Fransabank, militaires et épargnants attendent de pouvoir retirer leurs maigres salaires. " Je n’ai plus rien à dire, je suis vidé ", soupire un homme qui patiente depuis deux heures et qui a requis l’anonymat. A Saïda, dans le sud du pays, des dispositifs de sécurité massifs ont été déployés devant plusieurs établissements, selon un correspondant de l’AFP, après qu’un membre des forces de sécurité a essayé d’entrer de force dans une banche de la BLOM Bank pour retirer son salaire. aya/jkb/za/hj
Beyrouth, 26 sept 2022 (AFP) – De longues files d’attente étaient visibles lundi devant plusieurs banques au Liban, après une semaine de fermeture à la suite d’une série de braquages de clients voulant retirer leurs économies bloquées. Cette réouverture reste partielle et la plupart des agences sont toujours fermées, alimentant la colère des épargnants qui souhaitent retirer de l’argent. Devant une branche fermée de la Fransabank à Beyrouth, une dizaine de clients, dont des militaires et des de policiers, patientent depuis plusieurs heures. " J’ai besoin de mon salaire! ", crie un membre des Forces de sécurité intérieure, devant les grilles de l’établissement. Le Liban est plongé depuis 2019 dans de graves difficultés économiques et financières. Les banques imposent des restrictions draconiennes, empêchant ainsi les clients de retirer leurs économies, en particulier en dollars. Fixée officiellement depuis 1997 au taux de 1.500 livres pour un dollar, la monnaie nationale a perdu 95% de sa valeur en deux ans. Incapables d’accéder à leur argent en dollars, des clients ont eu recours à des braquages pour réclamer leurs épargnes. L’association des banques du Liban a déclaré dimanche que les banques rouvriront lundi, en capacité limitée, pour les entreprises, les établissements éducatifs et les hôpitaux. De nombreuses banques ont même engagé des agents de sécurité. Les distributeurs automatiques quant à eux, seront disponibles " pour tous les autres " clients, afin de permettre aux secteurs public et privé de transférer les salaires de leurs employés. Les déposants pourront également prendre rendez-vous pour les affaires urgentes, assurent les banques. Devant un distributeur automatique vide de la Fransabank, militaires et épargnants attendent de pouvoir retirer leurs maigres salaires. " Je n’ai plus rien à dire, je suis vidé ", soupire un homme qui patiente depuis deux heures et qui a requis l’anonymat. A Saïda, dans le sud du pays, des dispositifs de sécurité massifs ont été déployés devant plusieurs établissements, selon un correspondant de l’AFP, après qu’un membre des forces de sécurité a essayé d’entrer de force dans une banche de la BLOM Bank pour retirer son salaire. aya/jkb/za/hj