Le syndicat des chauffeurs des transports publics organise jeudi matin un vaste mouvement de protestation à Beyrouth ainsi que dans les principales villes du pays (Tripoli, Saïda, Denniyé, Baalbeck …) pour dénoncer les conditions dans lesquelles ils travaillent depuis plusieurs mois du fait de la hausse vertigineuse du prix de l’essence. Les chauffeurs ont organisé à partir du début de la matinée, vers 9 heures, des rassemblements sur certains grands axes routiers, notamment à Dora et au rond-point Cola, à Beyrouth, rapporte notre correspondante sur place, Kenny Chamoun.

De longs convois de voitures et de minibus sillonnent les quartiers de la capitale pour se rendre au siège de la présidence du Conseil (le Grand Sérail) et au ministère de l’Intérieur pour faire entendre leurs voix auprès des responsables officiels. Les chauffeurs demandent à être exemptés du paiement de la taxe imposée sur les véhicules de transport (la taxe dite " mécanique ") afin de compenser les retombées de l’augmentation du prix de l’essence (qui est passé de 35 000 livres libanaises à plus de 300 000 LL en l’espace de quelques mois).

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