Israël-Liban-USA-France-énergie-gaz-diplomatie,LEAD Frontière maritime avec le Liban: les amendements israéliens " acceptés " (Israël)
Jérusalem, 11 oct 2022 (AFP) – Les modifications demandées par Israël au projet d’accord pour délimiter sa frontière maritime avec le Liban ont été " acceptées ", ouvrant ainsi la voie à un accord " historique " et l’exploitation de gisements gaziers offshore, a déclaré mardi un responsable israélien. " Toutes nos demandes ont été acceptées, les changements que nous avons exigés ont été corrigés. Nous avons préservé les intérêts sécuritaires d’Israël, nous sommes sur la voie d’un accord historique ", a déclaré dans un communiqué le conseiller israélien à la sécurité nationale Eyal Hulata. Les Etats-Unis mènent depuis deux ans une médiation entre le Liban et Israël, pays voisins officiellement en état de guerre, pour parvenir à un accord visant à délimiter leur frontière maritime et lever les obstacles à la prospection d’hydrocarbures. Les deux pays avaient signifié début octobre leur satisfaction à un projet d’accord du médiateur américain Amos Hochstein. Selon des informations de presse et des responsables, ce texte prévoit que le gisement offshore de Karish soit sous contrôle d’Israël et que les réserves de Cana, situées plus au nord-est, soient octroyées au Liban –bien qu’une partie dépasse la future ligne de démarcation. L’Etat hébreu toucherait une partie des revenus de l’exploitation gazière de Cana, d’après ces sources. Mais jeudi, Israël avait affirmé son refus d’une série d’amendements libanais au projet d’accord. Dimanche, le groupe britannique Energean a annoncé le début de tests pour raccorder au territoire israélien la plateforme gazière de Karish. Le ministère israélien de l’Energie avait indiqué mi-septembre que des tests allaient commencer prochainement pour raccorder à son réseau ce champ gazier en Méditerranée orientale, avant, à terme, d’entamer l’exploitation du gisement. Le ministère français des Affaires étrangères a affirmé de son côté ce week-end contribuer " activement à la médiation américaine ", soulignant qu’un accord serait " bénéfique aux deux pays et à leurs populations ". En juillet, le Premier ministre israélien Yaïr Lapid avait évoqué ce dossier sensible avec le président Emmanuel Macron, espérant voir Paris user de son influence pour faciliter un accord avec Beyrouth, d’autant que le groupe français Total est pressenti pour explorer le gisement de Cana. alv-gl/vl

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