Le Parlement libanais doit tenir à 11h sa seconde séance pour élire un nouveau chef de l’État. Les députés ont commencé à affluer Place de l’Étoile, mais des propos tenus par les représentants de certains blocs, et des informations qui circulent dans les médias ce matin, il ressort que celle-ci serait de nouveau compromise à cause d’un possible défaut de quorum.

Le bloc parlementaire du Courant patriotique libre (CPL) a déjà fait savoir qu’il ne prendra pas part à la réunion, prétextant la date. Le 13 octobre marque la commémoration du départ forcé de son fondateur, Michel Aoun, de Baabda, suite à l’offensive syrienne de 1990. Le bloc des députés arméniens a annoncé, par la bouche de Georges Bouchakian, qu’il ne se rendra pas non plus Place de l’Étoile.

Selon la LBCI, le bloc des députés du Hezbollah sera présent au Parlement, mais ses membres n’envisageraient pas d’entrer dans l’hémicycle, ce que la formation chiite a démenti dans un communiqué. Quatre de ses députés se trouvaient au Parlement à une demi-heure de l’ouverture de la séance.

L’opposition sera fidèle au rendez-vous pour déposer dans l’urne le nom de son candidat, Michel Moawad, alors que les députés indépendants et dits du changement ou issus de la contestation continuent de se maintenir dans une zone grise au lieu d’adopter une position qui peut permettre au Liban, plongé dans une crise existentielle, de se doter d’un président et d’avoir des institutions qui fonctionnent normalement.

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