diplomatie-armes-Russie-Iran-UE-Ukraine-drones-Etats-Unis,LEAD Drones iraniens en Ukraine: la Russie dénonce " la pression " des Occidentaux sur Téhéran
Moscou, 20 oct 2022 (AFP) – Moscou a dénoncé jeudi " la pression " mise sur Téhéran par Washington et Bruxelles, après que les Européens ont approuvé des sanctions contre l’Iran accusé d’avoir fourni des drones utilisés par l’armée russe en Ukraine. Pour sa part, Kiev a salué la réponse " rapide " de l’UE. " Tout ce qui se fait actuellement est subordonné à un seul objectif: (mettre) la pression sur ce pays. Et Washington mobilise pour cela les pays de l’Otan et de l’UE pour appuyer sa position, c’est évident ", a fustigé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, lors d’une conférence de presse. Elle a qualifié de " conclusions infondées " et " d’hypothèses farfelues que le Royaume-Uni et la France tentent de construire " les accusations selon lesquelles la Russie utiliserait des drones iraniens pour son offensive en Ukraine. Plus tôt dans la journée, les Etats membres de l’UE se sont mis d’accord sur des sanctions entrant en vigueur jeudi contre trois individus, ainsi qu’une entité accusé de fournir à la Russie des drones iraniens utilisés en Ukraine, avait annoncé la présidence tchèque de l’UE. D’après une liste des sanctions vue par l’AFP avant leur adoption, les sanctions visent notamment la compagnie iranienne Shahed Aviation Industries, liée aux puissants Gardiens de la Révolution, et trois responsables militaires, dont le général Mohammed Hossein Bagheri, chef d’état-major des forces armées iraniennes. Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a salué sur Twitter la réponse " rapide " de l’Union européenne pour imposer ces sanctions. Lundi, le ministère ukrainien des Affaires étrangères avait demandé aux Vingt-Sept plus de sanctions contre l’Iran après plusieurs frappes attribuées à des drones kamikazes de fabrication iranienne par Moscou sur la capitale Kiev et dans d’autres régions ukrainiennes. L’armée de l’air ukrainienne avait affirmé mercredi avoir détruit 223 drones iraniens depuis mi-septembre. A l’ONU, mercredi, la Russie et l’Iran ont fermement démenti toute livraison par Téhéran de drones armés à Moscou, alors que l’UE avait parallèlement annoncé avoir rassemblé des " preuves " démontrant l’utilisation de telles armes iraniennes en Ukraine par les forces russes. bur/dth
Moscou, 20 oct 2022 (AFP) – Moscou a dénoncé jeudi " la pression " mise sur Téhéran par Washington et Bruxelles, après que les Européens ont approuvé des sanctions contre l’Iran accusé d’avoir fourni des drones utilisés par l’armée russe en Ukraine. Pour sa part, Kiev a salué la réponse " rapide " de l’UE. " Tout ce qui se fait actuellement est subordonné à un seul objectif: (mettre) la pression sur ce pays. Et Washington mobilise pour cela les pays de l’Otan et de l’UE pour appuyer sa position, c’est évident ", a fustigé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, lors d’une conférence de presse. Elle a qualifié de " conclusions infondées " et " d’hypothèses farfelues que le Royaume-Uni et la France tentent de construire " les accusations selon lesquelles la Russie utiliserait des drones iraniens pour son offensive en Ukraine. Plus tôt dans la journée, les Etats membres de l’UE se sont mis d’accord sur des sanctions entrant en vigueur jeudi contre trois individus, ainsi qu’une entité accusé de fournir à la Russie des drones iraniens utilisés en Ukraine, avait annoncé la présidence tchèque de l’UE. D’après une liste des sanctions vue par l’AFP avant leur adoption, les sanctions visent notamment la compagnie iranienne Shahed Aviation Industries, liée aux puissants Gardiens de la Révolution, et trois responsables militaires, dont le général Mohammed Hossein Bagheri, chef d’état-major des forces armées iraniennes. Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a salué sur Twitter la réponse " rapide " de l’Union européenne pour imposer ces sanctions. Lundi, le ministère ukrainien des Affaires étrangères avait demandé aux Vingt-Sept plus de sanctions contre l’Iran après plusieurs frappes attribuées à des drones kamikazes de fabrication iranienne par Moscou sur la capitale Kiev et dans d’autres régions ukrainiennes. L’armée de l’air ukrainienne avait affirmé mercredi avoir détruit 223 drones iraniens depuis mi-septembre. A l’ONU, mercredi, la Russie et l’Iran ont fermement démenti toute livraison par Téhéran de drones armés à Moscou, alors que l’UE avait parallèlement annoncé avoir rassemblé des " preuves " démontrant l’utilisation de telles armes iraniennes en Ukraine par les forces russes. bur/dth