L’Association des banques au Liban (ABL) a tenu jeudi une réunion extraordinaire au cours de laquelle les participants ont mis l’accent sur " le modèle qui s’est généralisé, visant à faire supporter aux banques des engagements légaux et règlementaires qu’elles ne sont pas en mesure d’assumer ".
L’ABL a considéré qu’" il n’est pas non plus permis de continuer à exploiter les banques à des fins immédiates sans définir les responsabilités et les traiter d’une manière équitable dans le cadre d’un plan de redressement bien étudié afin que les sacrifices des banques soient spécifiquement définies et efficaces et non un gaspillage supplémentaire de l’argent des déposants et des ressources du pays".
S’adressant aux personnes concernées par les affaires publiques et privés, elle a rappelé l’importance de soutenir et de stabiliser les capacités du secteur bancaire, que ce soit directement ou indirectement, car ce secteur est d’une importance primordiale en tant que pilier de toute économie, y compris le lien entre la patrie et l’étranger via les opérations bancaires.
Dans son communiqué, l’ABL a souligné que dans le cas où ces constantes ne sont pas respectées et ne sont pas pris en considération, il sera très difficile de réhabiliter et de redresser l’économie, ce qui conduira à moyen terme à la fermeture du secteur bancaire.
L’Association a attiré l’attention sur le danger de promulguer des lois pénales avec effet rétroactif à la lumière des propositions de lois avancées, celles-ci seraient en violation de la Constitution et forceraient les banques correspondantes à l’étranger à cesser de traiter avec le secteur bancaire libanais et pousseraient les clients à s’abstenir de déposer de l’argent frais auprès des banques locales.
De même qu’il n’y a pas de patrie sans économie, il n’y a pas d’économie sans secteur bancaire, conclut le communiqué.

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