Le ministre sortant des Travaux publics, Ali Hamiyé, a annoncé sur son compte Twitter qu’il a décidé de renoncer au projet de construction d’un nouveau Terminal à l’aéroport de Beyrouth.

" En dépit de l’importance du projet de construction d’un nouveau Terminal des voyageurs et à cause de la polémique juridique qu’il a suscitée et qui a pris une tournure à l’antipode de ce que nous escomptons, j’annonce avec courage que ce contrat ne sera pas mis en œuvre. Il est considéré comme étant caduc ", a-t-il écrit sur son compte Twitter, en justifiant sa démarche par " une volonté de mettre fin aux divergences de vues sur le sujet ".

M. Hamiyé a fait l’annonce moins d’une heure avant la réunion de la commission parlementaire des Travaux publics consacrée à ce sujet et à laquelle il a d’ailleurs participé. À son arrivée au Parlement, le ministre, pressé de questions par la presse, a lâché que c’est à la demande de la partie qu’il représente, à savoir le Hezbollah, qu’il a pris cette décision.

Le but, selon lui, est de mettre fin à la polémique. Mais d’autres considérations peuvent être liées à ce renoncement. M. Hamiyé et le Premier ministre sortant, Najib Mikati, ont été sous le feu des critiques depuis l’annonce, lundi dernier, à partir du Grand Sérail, du projet de construction, sur base d’un contrat de gré à gré, d’un nouveau terminal (T2) pour les voyageurs à l’aéroport international de Beyrouth (AIB). Plusieurs députés ont critiqué " une violation flagrante des lois ".

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