L’ancien président de la République Michel Sleiman a rejeté mardi les nouvelles attaques du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lundi soir, contre l’Arabie saoudite.

“Au moment où le président de la République Michel Aoun appelle à la tenue du comité de dialogue national, avec l’appui du président de la Chambre Nabih Berry et du Premier ministre Nagib Mikati, et à l’heure où le chef de l’État et le président du Conseil se retrouvent sur le rejet de toute atteinte aux pays du Golfe – l‘Arabie saoudite, qui a annoncé hier sa disposition à dialoguer avec l’Iran, en tête – le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lance une attaque contre le Royaume, l’accusant de terrorisme et d’attentats”, a affirmé Michel Sleiman dans une déclaration.

“Cette prise de position est-elle au nom de Téhéran ou dirigé contre lui ? Cherche-t-elle à préserver les intérêts des Libanais, en coordination avec la politique de l’État, ou bien à aller à leur encontre et détruire leurs relations ? Ou bien est-ce tout cela à la fois ?” s’est interrogé Michel Sleiman.

“La majorité du peuple libanais refuse cette position et considère qu’elle porte un préjudice sévère au Liban et détruit ses relations avec l’Arabie saoudite, qui a aimé le Liban sans rien demander en retour”, a conclu l’ancien président de la République

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