L’ancien Premier ministre Fouad Siniora a souhaité que les institutions constitutionnelles se remettent à fonctionner, soulignant la nécessité du rétablissement des " quatre piliers du système démocratique parlementaire " au Liban, à savoir : " une majorité qui gouverne, une minorité non-marginalisée qui joue le rôle de l’opposition, une justice vraiment indépendante et une gestion gouvernementale non suiviste ".

Après un entretien avec le président du Parlement Nabih Berry à Ain el-Tiné, M. Siniora s’est félicité de l’annonce de la prochaine ouverture d’une session extraordinaire du Parlement, et d’une éventuelle reprise des réunions du Conseil des ministres. Ces deux mesures avaient été annoncées mardi matin par le chef du gouvernement Nagib Mikati.

" Cela n’est cependant pas suffisant ", a ajouté M. Siniora, " il faut également restaurer les piliers de notre système parlementaire ". Il a souligné l’importance pour le Liban de préserver de bonnes relations avec les Etats arabes et de se conformer à la politique de distanciation des conflits régionaux. L’ancien Premier ministre a rappelé que les pays arabes ont soutenu le Liban durant et après la guerre israélienne de 2006 et que les pays du Golfe ont été les principaux contributeurs à la reconstruction.

Ils avaient ont versé 1200 millions de dollars, mis à part les aides matérielles, a rappelé Fouad Siniora, ajoutant que l’Arabie saoudite à elle seule avait finance la réhabilitation de 50 pour cent des bâtiments détruits. " En revanche, après l’explosion du port de Beyrouth le 4 août (2020), le Liban attend toujours qu’on l’aide à reconstruire " les quartiers détruits de Beyrouth, a-t-il ajouté, appelant à la sagesse et la bonne volonté pour sortir des crises qui pèsent sur les Libanais.

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