Le syndicat des propriétaires des hôpitaux privés a appelé le chef de l’État Michel Aoun, le Premier ministre, Nagib Mikati, et le ministre de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui, à " œuvrer en vue d’assurer les fonds nécessaires à l’hospitalisation des membres des Forces de sécurité intérieure ", car à défaut, la situation risque d’être " hors de contrôle ".

" La difficulté que trouvent les membres des FSI à se faire hospitaliser est l’un des aspects les plus graves de l’effondrement de l’État ", a déploré le syndicat dans un communiqué, soulignant que " la majorité des établissements évite d’admettre les membres des FSI en raison du retard affiché dans le paiement des factures des hôpitaux, d’une part, et des tarifs trop bas adoptés par la direction générale des FSI, d’autre part ".