Il est " trop tôt pour dire si les Russes (…) sont prêts à négocier sérieusement ", a dit mardi la porte-parole de la Maison Blanche, au lendemain de pourparlers entre les deux pays à Genève, qui n’ont pas désamorcé les tensions autour de l’Ukraine.

Moscou peut " utiliser ces discussions pour prétexter que la diplomatie ne fonctionne pas " et poursuivre ses actions " agressives " a déclaré Jen Psaki lors d’un point presse à bord de l’avion emmenant le président Joe Biden pour un déplacement dans l’Etat de Géorgie.

" La relation de l’Otan avec l’Ukraine ne regarde que l’Ukraine et les trente pays alliés de l’Otan ", a-t-elle répété.

Moscou exige que l’Otan ferme à jamais sa porte à l’Ukraine, une demande jugée inacceptable par Washington.

La vice-secrétaire d’Etat américaine Wendy Sherman a rencontré lundi en Suisse le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov.

Après plus de sept heures de discussions tendues, qui n’ont pas permis de percée sur l’Ukraine, les responsables américains et russes ont toutefois exprimé leur volonté de poursuivre le dialogue.

Les Occidentaux accusent la Russie d’avoir massé ces dernières semaines 100000 soldats à la frontière avec l’Ukraine pour préparer une attaque contre ce pays, ce que Moscou dément.

Ils menacent la Russie de lourdes sanctions économiques en cas d’agression.

AFP

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