Egypte-médias-enquête-agression-procès-enfants,LEAD Egypte: un homme d’affaires inculpé pour " agressions sexuelles " sur de jeunes orphelines =(Photo Archives)= ATTENTION – ajoute éléments du parquet, mention PHOTO ARCHIVES ///
Le Caire, 5 fév 2022 (AFP) – Un célèbre homme d’affaires égyptien détenu depuis un mois a été inculpé samedi pour " trafic d’êtres humains ", le parquet l’accusant d' "agressions sexuelles " sur sept mineures pensionnaires d’un orphelinat qu’il avait ouvert au sud du Caire. Mohammed el-Amin, magnat de la presse et de l’immobilier, placé en détention provisoire le 8 janvier pour " agressions sexuelles sur des enfants avec usage de la force ", encourt désormais jusqu’à 25 ans de prison. Une source judiciaire a indiqué samedi à l’AFP que, durant l’enquête, " des témoins ont confirmé les dépositions des victimes ", toutes pensionnaires d’un orphelinat ouvert par M. el-Amin à Beni Soueif, à une centaine de kilomètre au sud du Caire. Des images, ajoute cette source, ont été retrouvées dans le téléphone portable de l’accusé tandis que des responsables du ministère en charge de la surveillance des orphelinats ont produit des enregistrements de conversations avec les jeunes orphelines racontant leur agression. " Il a abusé de son pouvoir face à des orphelines qu’il a agressé sexuellement et qu’il menaçait d’expulser de l’orphelinat si elles le dénonçaient ", ajoute le parquet. Le 10 décembre, le Conseil national de la maternité et de l’enfance, un organe gouvernemental, avait saisi le parquet. Il assurait alors qu’une page sur Facebook accusait le propriétaire du groupe " Al-Moustaqbal " –qui détenait les différentes chaînes de télévision CBC vendues en 2018– d' "agressions sexuelles " sur des jeunes filles de Beni Soueif. Selon le parquet, M. Amin a commis " des attentats réguliers à leur pudeur des victimes sans leur consentement ". Il ajoute que l’accusé a " emmené certaines d’entre elles dans sa villa sur la côte nord durant une semaine, les agressant et leur demandant de se livrer à des actes immoraux ". Plus ou moins directes, les condamnations jetant l’opprobre sur la pédocriminalité se sont récemment multipliées en Egypte, de la grande institution de l’islam sunnite al-Azhar à des vedettes de cinéma, en passant par le grand public. Al-Azhar a qualifié la pédocriminalité de " crime d’agression sacrilège dans toutes les religions (…) qui requiert la plus dure des sanctions ". str-mon/sbh/rm META

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