Le Commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, a présidé à Yarzé une réunion conjointe, en présence de l’ambassadrice des Etats-Unis Mme. Dorothy Shea, de l’ambassadeur britannique M. Ian Collart et de l’ambassadrice du Canada, Mme Chantal Chastenay.

Les ambassadeurs ont salué les performances de l’armée libanaise dans la lutte contre la contrebande et les tentatives d’infiltration, ainsi que son rôle face aux cellules terroristes afin de préserver la sécurité et la stabilité du Liban. Ceux-ci ont réaffirmé l’importance du contrôle des frontières entre le Liban et la Syrie, en proie à une contrebande accrue depuis plusieurs années.
De son côté, le général Aoun a remercié les autorités américaines, britanniques et canadiennes pour leur soutien continu à l’armée.

A l’issue de cette réunion, l’ambassadeur britannique a déclaré : " Je suis honoré de rencontrer le commandant de l’armée libanaise et d’assister à la première réunion du Comité de supervision pour la sécurité des frontières. J’ai félicité le général Aoun pour le rôle positif que l’armée libanaise continue de jouer dans la protection du pays en tant que seul défenseur légitime du peuple libanais. Le Liban traverse une crise sans précédent. L’armée libanaise joue un rôle central pour assurer la stabilité et la sécurité de tous les citoyens ".

En outre, Ian Collart a annoncé " un soutien supplémentaire de 1,4 million de dollars pour les véhicules de l’armée libanaise, ainsi que des équipements de protection pour les femmes soldats déployées aux frontières, afin de soutenir la résilience de l’armée libanaise. " Nous sommes fiers de notre partenariat avec l’armée libanaise, et nous sommes impatients de renforcer davantage nos relations militaires et sécuritaires ", a-t-il ajouté.

Le communiqué indique également que " le projet frontalier conjoint a permis le déploiement de quatre régiments, de Arida (nord) à Jabal al-Sheikh (sud), en établissant des points de contrôle avancés, en plus d’une école de formation aux frontières terrestres, ce qui renforce l’autorité de l’État libanais le long de ses frontières terrestres avec la Syrie ".

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