L’Iran a affirmé mercredi être " toujours à la recherche " de quatre de ses ressortissants jouissant d’un statut diplomatique ayant mystérieusement disparu en 1982 durant l’invasion israélienne du Liban. " Nous poursuivons des efforts sérieux pour déterminer le sort des quatre diplomates enlevés ", assure un communiqué du ministère des Affaires étrangères, publié à l’occasion du 40e anniversaire de l’événement. Le ministère critique " le manque de coopération de la part de la communauté internationale et des organisations des droits de l’homme pour déterminer le sort des personnes enlevées ". Les trois diplomates et un photographe de l’agence officielle iranienne Irna avaient été arrêtés le 4 juillet 1982 à un barrage de la milice chrétienne des Forces Libanaises (FL) dans le nord du Liban et n’ont pas été revus depuis. Il s’agissait d’Ahmad Motevasselian, l’attaché militaire de l’ambassade d’Iran à Beyrouth, Mohsen Moussavi, chargé d’affaires et Taghi Rastegar-Moghadam, employé de l’ambassade ainsi que le photojournaliste Kazem Akhavan. Ahmad Motevasselian était également un commandant du Corps des Gardiens de la Révolution islamique, armée idéologique du pays, qui s’était établi au Liban en 1982 et allait donner naissance au Hezbollah. Pour l’Iran, les ravisseurs sont des " agents du régime sioniste dans une région au Liban qui était sous l’occupation de ce régime ". En 1982, les Forces Libanaises étaient armées par l’Etat hébreu. Le ministère iranien " a renouvelé ses appels aux Nations unies et aux agences compétentes des droits de l’Homme pour qu’elles poursuivent le cas de quatre diplomates iraniens et punissent les auteurs de ce crime ". L’Iran a par ailleurs insisté sur l’importance de former une commission d’enquête entre les deux pays.

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