Les employés de la Banque du Liban ont annoncé une grève et fermé les portes de l’établissement bancaire où ils organisent un sit-in pour dénoncer les débordements de la procureure générale du Mont-Liban, Ghada Aoun, qui en dépit, d’une interdiction de la cour d’appel de Beyrouth, a perquisitionné les locaux en application, a-t-elle dit, d’un mandat contre le gouverneur Riad Salamé.

Déférée devant le Conseil de discipline à cause de ses débordements, Ghada Aoun, proche du président Michel Aoun, continue de se faire l’instrument d’un sexennat en mal de réalisations et qui veut la peau de Riad Salamé, à qui il fait assumer l’entière responsabilité de l’effondrement financier de l’Etat. Elle continue de se considérer au-dessus de la loi et refuse toujours d’être notifiée des recours présentés contre elle par M. Salamé, sachant que le dossier de l’enquête qu’elle avait initiée se trouve aux mains du premier juge d’instruction du Mont-Liban, Nicolas Mansour.  Elle en avait été " diplomatiquement " dessaisie à la suite du tollé politique contre ses frasques judiciaires.

Selon notre journaliste sur place, Elie Ziadé, c’est à la suite d’un appel du juge suppléant au Parquet de la cour d’appel de Beyrouth, Raja Hamouche, qu’elle a fini par partir. Bredouille. Elle aurait surtout réussi à enregistrer un nouveau débordement à son actif.

Les employés, eux, se sont plaints, du comportement " milicien " des agents de la Sécurité de l’Etat, le service qui relève de la présidence de la République. En milieu de journée, mardi, ils étaient toujours rassemblés dans la Cour de la BDL pour discuter des démarches à suivre, rapporte Elie Ziadé.

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