Électricité du Liban (EDL) a annoncé mercredi une augmentation progressive de l’approvisionnement en courant. Cette décision fait suite au déchargement d’environ 28 900 tonnes de la première partie de la cargaison de gazole que le Liban aurait dû recevoir début décembre. Celle-ci a toutefois été retardée en raison de vices dans les procédures des appels d’offres menées par le ministère de l’Énergie et des modalités d’ouverture du crédit documentaire.

Par ailleurs, EDL a précisé avoir pris des mesures préventives afin d’éviter tout imprévu à la mi-février. Cela revêt une importance particulière, d’autant plus que la première livraison de l’appel d’offres public récemment lancé par le ministère de l’Énergie est prévue entre le 27 février et le 1ᵉʳ mars.

Depuis mardi soir donc, EDL a commencé à augmenter progressivement la capacité de production thermique, avec la remise en service d’un groupe de la centrale de Deir Ammar et l’augmentation de la capacité de production du groupe gazier de la centrale de Zahrani. Cela a permis d’atteindre une production thermique totale d’environ 400 mégawatts.

EDL note que le Liban devrait recevoir, le 15 janvier, les deuxième et troisième parties de la cargaison de gazole. D’un volume de 60.000 tonnes, cette cargaison fait partie du même appel d’offres.

L’établissement continuera toutefois à recourir à des mesures préventives pour prolonger autant que possible la période de production d’énergie et alimenter de manière continue les infrastructures publiques (aéroport, port, offices des eaux, stations d’épuration, prisons…).

En outre, EDL rappelle que des quantités supplémentaires de carburants étaient censées lui être fournies dans le cadre de l’accord d’échange irakien pour répondre aux besoins du mois de janvier. Cependant, des vices dans les procédures des appels d’offres publiques ont entraîné des retards dans la livraison. Étant donné que le carburant irakien ne peut pas être directement utilisé dans les centrales électriques libanaises en raison de sa teneur élevée en soufre, le Liban achète, par le biais d’un appel d’offres, un autre type de carburant compatible auprès d’autres fournisseurs. Ces derniers reçoivent en échange le carburant irakien.

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