Le parti Kataëb a souligné mardi que les développements militaires qui se sont produits lundi au Liban-sud (tirs de roquettes du Hezbollah, infiltration de Palestiniens en Israël et bombardements israéliens) "menacent de plonger le pays dans une nouvelle guerre dont il n’a pas besoin".

Dans un communiqué publié mardi à l’issue de sa réunion hebdomadaire sous la présidence du leader du parti, Samy Gémayel, le bureau politique Kataëb a précisé que cela servirait "un plan visant à renforcer les équilibres de force dans la région et à donner la priorité aux intérêts étrangers au détriment de l’intérêt libanais".

Il a également rejeté "l’utilisation du territoire libanais en connexion avec les développements sur la scène palestinienne", ajoutant que "ni le Hezbollah ni aucune faction palestinienne ne peut parler au nom du Liban, concernant la guerre ou la paix, car cette décision relève de l’État libanais et de ses institutions".

Par conséquent, "le Liban ne doit pas être entraîné dans les affrontements en cours à Gaza", a mis en garde le parti, ajoutant que "toute action imprudente aura des conséquences que le Liban ne doit pas supporter, surtout dans la situation d’effondrement que vivent tous les secteurs et institutions".

Le parti Kataëb a appelé la communauté internationale à intervenir auprès des parties concernées pour éviter l’embrasement du front du Liban-sud. Il a aussi demandé à l’armée de maintenir le calme le long de la Ligne bleue.

Il a enfin exhorté la communauté arabe et internationale "à prendre une décision audacieuse qui mettrait fin à l’injustice et à l’oppression subies par le peuple palestinien en s’appuyant sur l’initiative arabe de paix lancée lors du Sommet de Beyrouth, en 2002, qui recommandait l’établissement d’un État palestinien indépendant".

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