Israël a annoncé mardi avoir repris en partie le contrôle de sa frontière avec la bande de Gaza, en état de siège et pilonnée par les raids israéliens, après quatre jours d’une guerre contre le mouvement islamiste palestinien Hamas qui a déjà fait des milliers de morts.

Israël, qui a annoncé l’évacuation des zones frontalières, a imposé un " siège total " à Gaza et suspendu l’approvisionnement en eau, en électricité et en nourriture de l’enclave palestinienne.

Le Hamas, qui contrôle depuis 2007 ce petit territoire, menace de son côté d’exécuter des otages enlevés en Israël, environ 150 personnes dont des enfants, des femmes, des personnes âgées ainsi que des jeunes capturés pendant un festival de musique.

Mardi, des salves de roquettes, revendiquées par le Hamas, ont de nouveau été tirées depuis le sud du Liban vers Israël, provoquant une riposte de l’Etat hébreu qui dit avoir visé des positions du Hezbollah pro-iranien, allié du mouvement palestinien.

Au total, la guerre a déjà fait plus de 3.000 morts de part et d’autre, civils, soldats israéliens et combattants palestiniens.

En Israël, plus de 1000 personnes ont été tuées, selon les autorités. L’armée a annoncé en outre mardi avoir récupéré les corps de 1.500 combattants du Hamas dans les zones voisines de Gaza.

Joe Biden a confirmé que des Américains étaient retenus en otage par le Hamas et qu’au moins 14 de ses compatriotes avaient été tués. Parmi les étrangers tués figurent aussi huit Français.

Du côté palestinien, 900 personnes sont mortes, selon les autorités locales. Le Hamas a annoncé que deux de ses hauts responsables avaient été tués par des frappes israéliennes. Quatre journalistes palestiniens ont également été tués.

De nombreux ressortissants étrangers ont également trouvé la mort. On compte pour l’instant au moins dix-huit Thaïlandais tués, 14 Américains, dix Népalais, huit Français, sept Argentins, quatre Russes, deux Ukrainiens, deux Britanniques, un Canadien et un Cambodgien. Des dizaines d’autres restent portés disparus.

Avec AFP