La multiplication de frappes de drones, contre les forces américaines en Irak et en Syrie, place l’Administration américaine sous une pression croissante, depuis le début de la guerre Hamas-Israël. Face à des groupes aux actions téléguidées par Téhéran, toutes représailles un peu trop conséquentes pourraient embraser l’ensemble de la région.

Selon le Washington Post, le président américain Joe Biden ferait face à une pression croissante pour frapper les supplétifs de Téhéran, après que ces derniers aient attaqué et blessé à plusieurs reprises les troupes américaines en Irak et en Syrie depuis le début de la guerre Israël-Hamas.

Néanmoins, celui-ci évalue toute mesure de représailles par rapport au risque de déclencher une conflagration régionale dépassant le cadre de Gaza, selon plusieurs sources proches de l’Administration américaine.

M. Biden a déclaré mercredi qu’il avait averti l’ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême de l’Iran, que si Téhéran continuait à " agir contre " les forces américaines au Moyen-Orient, " nous répondrions ".

Comme le rapporte l’AFP, le Pentagone a indiqué mercredi que 21 membres des forces américaines avaient " subi des blessures mineures dues aux attaques de drone ", en Irak et en Syrie la semaine dernière, mais qu’ils étaient déjà tous de retour à leur poste.

La situation pourrait grandement empirer, particulièrement si des soldats américains venaient à être directement tués par une frappe.

Selon le Pentagone, la perspective existe  " d’une escalade plus grande contre les forces américaines dans la région, à très court terme, venant de forces agissant par procuration pour l’Iran et au bout du compte venant de l’Iran ".