L’armée israélienne a affirmé samedi que l’élimination du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, rendait le monde "plus sûr", et a insisté sur le fait qu’elle continuerait à cibler d’autres commandants du mouvement islamiste armé.

"Nasrallah était l’un des plus grands ennemis de tous les temps de l’État d’Israël. Son élimination rend le monde plus sûr", a déclaré le porte-parole de l’armée, le contre-amiral Daniel Hagari, lors d’une conférence de presse télévisée, au lendemain de la frappe meurtrière sur le QG du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth.

"L’élimination de l’archi-terroriste Nasrallah est l’une des mesures antiterroristes les plus justifiées jamais prises par Israël", écrit le ministre israélien des Affaires étrangères, Israël Katz, sur son compte X, affirmant que Nasrallah "méritait d’être tué" et que c’est "une bonne chose qu’il l’ait été".

De son côté, l’Iran a affirmé que la "ligne de Nasrallah se poursuivra" malgré sa mort, tandis que le Hamas a dénoncé "un acte terroriste lâche".

Le vice-président iranien a souligné que l’assassinat du chef du Hezbollah entraînera la "destruction" d’Israël.

Au Yémen, les Houthis ont affirmé que l’assassinat de Nasrallah "renforce leur détermination".

En tuant Hassan Nasrallah, Israël a franchi "toutes les lignes rouges", a affirmé le Premier ministre irakien, qui a annoncé trois jours de deuil en Irak.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a accusé Israël de préparer un "génocide" au Liban, dénonçant des "attaques brutales" visant le Hezbollah qui ont coûté la vie à des centaines de civils.

La Russie, a dit samedi "condamner fermement" l’assassinat par Israël du chef du Hezbollah.

"Nous condamnons fermement un nouvel assassinat politique commis par Israël", a souligné le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué, estimant qu’Israël portait "l’entière responsabilité" des conséquences "dramatiques" que l’assassinat du chef du Hezbollah pourraient entraîner dans la région. "Nous demandons instamment à Israël de cesser immédiatement les hostilités" pour "mettre fin à l’effusion de sang", a affirmé la diplomatie russe.