Le Premier ministre Benjamin Netanyahou a déclaré samedi qu’Israël avait "réglé ses comptes" en éliminant le chef du Hezbollah.

"Nous avons réglé nos comptes avec le responsable du meurtre d’innombrables Israéliens et de nombreux citoyens d’autres pays parmi lesquels des centaines d’Américains et des dizaines de Français", a-t-il dit dans une déclaration télévisée, en référence à des attentats commis en 1983 contre les contingents français et américains stationnés à Beyrouth en pleine guerre du Liban.

"Nasrallah n’était pas un terroriste comme les autres. Il était LE terroriste, il était le pivot de l’axe, le moteur central de l’axe du mal iranien", a déclaré M. Netanyahou.

Tant que le chef du Hezbollah était en vie, il pouvait "rétablir rapidement les capacités que nous avons retirées au Hezbollah. J’ai donc donné l’ordre, et Nasrallah n’est plus parmi nous", a-t-il ajouté.

Israël a atteint "ce qui semble être un tournant historique" dans la lutte contre ses "ennemis", a souligné M. Netanyahou.

L’élimination de Nasrallah "fait avancer" le retour des otages retenus à Gaza, a-t-il assuré, alors que nombre de ses détracteurs et des familles israéliennes l’exhortent à signer un accord avec le Hamas en vue de leur libération.

"Nous sommes déterminés à continuer de frapper nos ennemis". "Si quelqu’un vient pour te tuer, lève-toi et tue le premier", a-t-il ajouté.