Le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti, a affirmé mardi que la Finul "n’était pas au courant de la présence de journalistes, lundi, à Yaroun" au Liban-Sud et qu’elle "n’avait pas pris part à l’organisation ou à la coordination de leur visite". Les journalistes effectuaient une tournée dans le village, lorsque leur convoi a été la cible de deux obus israéliens.
"Nous sommes conscients que les journalistes l’ont échappé belle, alors qu’ils assuraient une couverture des événements tout en étant postés à proximité de la Ligne bleue", a ajouté M. Tenenti, dans une interview accordée à l’Agence nationale d’information. "Les Casques bleus ont aidé à récupérer leurs véhicules et leur équipement, et à coordonner cette opération", a-t-il poursuivi.
Et M. Tenenti d’insister: "Les journalistes effectuent un travail important, notamment en période de conflits. Il faut respecter leur travail et les protéger en tout temps."
Soulignant que "des échanges de tirs d’artillerie entre le Hezbollah et Israël surviennent de manière fréquente et inopinée tout le long de la Ligne bleue, M. Tenenti a réitéré son appel à la population à rester, dans la mesure du possible, loin de ces zones.
