Les Forces libanaises ont stigmatisé les campagnes menées par les partisans de l’axe de la Moumanaa (Iran-Hezbollah) contre ceux qui sont hostiles à l’ouverture du front sud et à l’implication du Liban, malgré lui, dans la guerre entre le Hamas et Israël.

"Nous comprenons parfaitement le climat de tension né de la guerre en cours à Gaza et des images terribles des massacres dont les Palestiniens sont victimes. Nous ne pouvons cependant pas comprendre les discours truffés d’accusations de trahison et les attaques injustifiées contre l’Église maronite, les Forces libanaises, les partis et personnalités souveraines qui veulent que le Liban soit tenu à l’abri de la guerre et qui appellent à l’application de la Constitution et des résolutions internationales, notamment la 1701", a indiqué le département d’information des FL, dans un communiqué.

De plus, les FL ont dénoncé certains médias qui "font de la désinformation et tentent de semer la discorde entre les Libanais en général et les chrétiens et les sunnites en particulier". Ces propos faisant référence, entre autres, aux rumeurs qui ont ponctué l’assassinat d’un jeune homme de Chekka, Sleiman Sarkis, par un membre des tribus de Tallet el-Arab, à la suite d’une altercation en réponse aux actes provocateurs de membres de ces tribus à Chekka, en octobre dernier.

"Les Libanais connaissent bien cette tactique, adoptée par le régime syrien, pour nourrir la peur de l’autre et barrer ainsi la voie à une unité nationale", ont rappelé les FL en insistant sur le fait que "la crise au Liban est d’ordre national et politique, entre deux projets antinomiques". "Nous rejetons toute tentative de présenter le conflit comme étant communautaire ou sectaire", a affirmé le parti que préside Samir Geagea.