La représentante des États-Unis au Conseil de sécurité des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, se dit "préoccupée par la possibilité d’une nouvelle propagation du conflit" à Gaza. "Les États-Unis ne veulent pas que le conflit s’étende au Liban, surtout qu’une escalade aurait de graves conséquences sur la paix et la sécurité dans la région, ainsi que sur le peuple libanais", ajoute-t-elle dans une intervention, mercredi, au cours d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Moyen-Orient.
"Il est important de rétablir le calme le long de la frontière entre le Liban et Israël", insiste encore Mme Thomas-Greenfield, mettant l’accent sur la nécessité d’appliquer pleinement la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.
"La Force intérimaire des Nations unies (Finul) joue un rôle vital le long de la Ligne bleue et nous espérons que toutes les parties garantiront la sécurité de la Finul", conclut-elle.
Cette déclaration intervient alors que la trêve entre Israël et le Hamas, renouvelée in extremis jeudi matin, a été rompue sur le front sud. De fait, l’État hébreu avait mis en garde jeudi contre une infiltration d’un drone dans le nord du pays. Les sirènes d’alarme ont retenti dans la Haute Galilée et l’armée israélienne a bombardé les environs de Ramya et Rmeich.
