Le vice-président de la Chambre, Élias Bou Saab, a affirmé vendredi que la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies "doit d’abord être mise en œuvre par Israël" avant de "discuter de la manière dont elle sera appliquée au Liban".

Ces propos interviennent alors que les appels se multiplient, sur la scène locale et internationale, pour une mise en œuvre intégrale de ladite résolution, depuis que le Hezbollah a ouvert le front sud, le 8 octobre dernier, en soutien au mouvement islamiste palestinien Hamas, dans sa guerre contre Israël.

Soulignant que l’application de la résolution 1701 permet de garder le Liban à l’abri d’une guerre, M. Bou Saab a fait remarquer que c’est l’État hébreu qui viole cette résolution. Il a estimé que les États qui appellent à l’application de cette loi "savent qu’aucune partie ne la respecte".

"Le Liban peut se passer de la guerre", a poursuivi M. Bou Saab, à l’issue d’une visite effectuée au métropolite de Beyrouth, Mgr Élias Audi. Il a, dans ce contexte, dénoncé les attaques israéliennes quotidiennes des régions frontalières du Liban-Sud qui font de nombreuses victimes, au nombre desquelles des civils.

Interrogé sur les menaces israéliennes d’occuper le Liban-Sud, M. Bou Saab a affirmé que cela "ne sera pas une partie de plaisir pour l’État hébreu". "La guerre sera douloureuse pour Israël et il le sait", a-t-il conclu.

Au menu des discussions également, l’échéance présidentielle et des questions d’ordre éducatif et sécuritaire.