Le numéro deux du Hezbollah, cheikh Naïm Qassem, a déclaré dimanche qu’Israël n’était "pas en mesure" d’imposer ses conditions quant à la présence de la formation pro-iranienne à la frontière libano-israélienne.

"Israël fait des propositions (…) et tente de donner l’impression qu’il dispose d’options" afin de faciliter le retour des Israéliens déplacés des kibboutz à sa frontière nord et de repousser les combattants du Hezbollah loin de son territoire, a déclaré cheikh Qassem. Cependant, il a souligné qu’"Israël n’est pas en mesure d’imposer ses options", en précisant que Tel Aviv doit "d’abord mettre fin à la guerre à Gaza" pour que les hostilités avec le Liban "cessent".

"Les bombardements persistants visant des civils au Liban signifient que la réponse (du Hezbollah) sera plus forte et proportionnelle à l’agression israélienne", a mis en garde le numéro deux du mouvement pro-iranien.

Israël accuse le Hezbollah "d’opérer en se dissimulant derrière la population civile" du village de Ramia, bombardé dimanche, et de l’utiliser comme un "centre de ses activités terroristes".

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