Des séances électorales ouvertes sont la solution préconisée par le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, pour qu’un président de la République soit élu.
"Sans quoi ce sera la continuité de la vacance à la tête de l’État, compte tenu de l’obstination de l’autre camp à voir son candidat accéder à la présidence ou à continuer d’entraver le processus", a souligné M. Geagea au cours de sa rencontre, mardi, à Meerab, avec l’ambassadeur de France au Liban, Hervé Magro.
Toujours sur le dossier présidentiel, les deux parties ont abordé la prochaine tournée de l’envoyé spécial du président français, Jean-Yves Le Drian, dans les pays arabes concernés et au Liban, ainsi que la coordination avec le groupe des Cinq (France, Arabie saoudite, États-Unis, Qatar et Égypte) pour aider le Liban à sortir de l’impasse.
Durant cette rencontre, les deux hommes ont également discuté des dossiers chauds sur la scène régionale avec, notamment, la guerre à Gaza. Ils ont mis en garde contre "le risque d’élargissement de la guerre sur le front sud du Liban" en se prononçant contre une potentielle escalade. Ils ont, en ce sens, appelé à davantage d’efforts internationaux afin "d’épargner au Liban ce danger de plus en plus imminent ".
La réunion s’est tenue en présence des conseillers politiques français, Quentin Jeantet et Romain Calvary. L’ancien ministre et chargé des relations extérieures au sein du parti Richard Kouyoumjian et Tony Darwish étaient également présents.
