L’ambassadeur d’Égypte à Beyrouth, Alaa Moussa, s’est dit, vendredi, "très optimiste à l’égard de la présidentielle".

"Nous sommes engagés à fournir toute l’assistance et toutes les facilités nécéssaires tant que les forces politiques au Liban manifestent l’engagement et le désir" d’œuvrer pour la résolution de ce dossier, a-t-il déclaré à l’issue d’une rencontre tenue au Grand sérail, entre les membres du groupe des Cinq (France, États-Unis, Arabie saoudite, Qatar, Egypte) et le Premier ministre sortant, Najib Mikati.

M. Moussa a souligné que le Quintette a décelé, lors de ses dernières réunions avec les différentes parties libanaises, un désir "présent" mais "variable" d’accomplir l’échéance présidentielle.

Selon lui, les conclusions de la réunion sont encourageantes et le groupe des Cinq poursuivra ses discussions avec les différentes parties locales. Il a également exprimé le souhait que "le mouvement de certaines forces politiques aboutisse à un résultat", en référence à l’initiative du bloc de la Modération, lancée le 24 février.

Par ailleurs, M. Moussa a estimé qu’"il n’est pas nécessaire d’établir un lien direct entre ce qui se passe à Gaza et au Liban, car la situation à Gaza affecte l’ensemble de la région, non seulement le Liban". Le Hezbollah, coincé par son aventure au Liban-Sud depuis le 8 octobre, tente d’engranger des gains politiques en liant le blocage des institutions libanaises à son agenda régional, tout en affirmant le contraire.

Ont également participé à la réunion, les autres ambassadeurs des États membres du Quintette, à savoir, Lisa Johnson (États-Unis), Hervé Magro (France), Walid Boukhari (Arabie saoudite) et Saoud ben Abdel Rahman ben Fayçal al-Thani (Qatar).