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Kandice Ardiel, porte-parole adjointe de la Finul, a affirmé, mercredi, que la "rhétorique" belliqueuse entre le Hezbollah et Israël ne signifie pas qu’"un conflit généralisé n’est pas inévitable" au Liban-Sud.

Lors d’un entretien accordé à Ici Beyrouth, Mme Ardiel a soutenu que "le Liban et Israël ont tous deux souligné l’importance de la résolution 1701 en tant que cadre approprié pour revenir à la cessation des hostilités et progresser vers un cessez-le-feu permanent".

"Malgré certaines déclarations que nous entendons, nous savons qu’aucune des deux parties ne souhaite une escalade de la violence", a-t-elle poursuivi.

À cet égard, Mme Ardiel a souligné que "les échanges de tirs ont diminué ces derniers jours" à la frontière libano-israélienne, estimant qu’il s’agit d’un "développement bienvenu".

"En fin de compte, il incombe aux parties – le Liban et Israël – de mettre en œuvre la résolution 1701, a-t-elle insisté. Son succès dépend de leur réengagement à son application intégrale et de leur retour immédiat à une cessation des hostilités".

Dans ce cadre, Mme Ardiel a assuré que le rôle de la Finul est de soutenir ce processus.

Le ministère des Affaires étrangères a déposé, mardi, la demande de renouvellement du mandat de la Finul aux Nations unies, dont l’échéance est le 31 août de chaque année.

Le secrétaire général du ministère des AE, Hani Chmaytelli, présidant une délégation diplomatique libanaise, a accueilli mercredi une délégation conjointe des ministères français des AE et de la Défense. Cette visite s’inscrit dans le cadre des préparatifs pour le renouvellement du mandat de la Finul, qui sera présenté au Conseil de sécurité des Nations Unies au cours du mois d’août prochain. Dans ce contexte, la France est chargée de rédiger une première mouture du projet de résolution internationale relatif à la prorogation du mandat.

Selon les contacts établis par Ici Beyrouth auprès de sources du ministère des Affaires étrangères, aucune information ne peut être relayée concernant les détails de la demande, notamment en l’absence du ministre sortant, Abdallah Bou Habib. Ce dernier a entamé mercredi une tournée internationale afin de poursuivre les efforts visant à éviter une guerre généralisée au Liban-Sud.

Pour sa part, Mme Ardiel a confié que "c’est le Conseil de sécurité des Nations unies qui décide de ce mandat", les responsables de la Finul "ne participant pas aux discussions en coulisses".

"Nos soldats de la paix continuent de mettre en œuvre le mandat, en se concentrant sur la désescalade des tensions actuelles et en travaillant à rétablir la stabilité" au Liban-Sud, a-t-elle conclu.

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