La banlieue sud de Beyrouth a connu une nuit très violente. Israël y a lancé près de 17 frappes aux premières heures de mercredi. L’armée israélienne avait semé la panique parmi la population après avoir émis de nombreux ordres d’évacuation de bâtiments, affirmant qu’elle visait des sites du Hezbollah.

Ces frappes sont intervenues quelques heures après que l’Iran a lancé un barrage de missiles balistiques sur des cibles en Israël, dans le cadre d’une intensification spectaculaire du conflit.

Pendant ce temps, Benjamin Netanyahou a déclaré, lors d’une réunion de son cabinet de sécurité, que "l’Iran a fait une grosse erreur – et il le paiera". Aux premières heures de mercredi, la fumée s’élevait encore au-dessus de la banlieue sud.

Appels au cessez-le feu

L’ONU et l’UE ont réitéré leurs appels à un cessez-le-feu, alors que le Conseil de sécurité de l’ONU doit se réunir mercredi.

Le soutien de la France

Emmanuel Macron a condamné l’attaque de l’Iran contre Israël et a déclaré que la France avait mobilisé ses "ressources militaires au Moyen-Orient pour contrer la menace iranienne".

Le Président de la République française a également exprimé la volonté de la France d’agir pour le Liban. Dans un communiqué publié par l’Élysée, Macron a demandé "qu’Israël mette fin au plus vite à ses opérations militaires".

Il a jugé que trop de civils en sont d’ores et déjà victimes. Il a souhaité que la souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban soient rétablies dans le strict respect de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies. À cet égard, "il a réaffirmé l’engagement de la France au sein de la Finul".

Il a relevé qu’il appartient également aux Libanais de se rassembler dans ce moment critique. "La France sera aux côtés de tous ceux qui agiront en ce sens et organisera très prochainement une conférence de soutien au peuple libanais et à ses institutions."

 

 

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