La commission de surveillance des élections législatives, relevant du ministère de l’Intérieur, a mis en garde contre " les services, aides, ou sommes versées aux électeurs ou associations de tous genres, qui n’étaient pas fournis de manière régulière depuis au moins trois ans avant le début de la campagne électorale ".

Dans un communiqué publié jeudi, la commission a expliqué que sa mise en garde intervient " suite à l’intensification des campagnes électorales menées par des candidats et listes électorales ", et à la lumière des rumeurs faisant état de telles pratiques de la part de certains candidats ou parties politiques.

Ces services, " sous quelque forme que ce soit, sont interdits et sont considérés comme étant des pots-de-vin selon le Code pénal ", a rappelé la commission. Ceux qui les pratiquent " sont passibles de peines prévues par l’alinéa 3 de l’article 62 de la loi électorale n ° 44/2017 ", souligne la commission, appelant quiconque aurait des informations à ce sujet à lui adresser leurs plaintes en appelant le 01/345074 ou par e-mail à [email protected].