Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a rencontré le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi ce dimanche 15 octobre en Égypte. Si les États-Unis sont un allié historique d’Israël, l’Egypte joue le rôle de médiateur depuis le début du conflit en maintenant le dialogue avec son voisin. Les deux États se sont par ailleurs mis d’accord sur la nécessité de remédier à la situation humanitaire à Gaza.
Le secrétaire d’État Antony J. Blinken était en visite aujourd’hui en Egypte pour rencontrer le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi.
Le secrétaire d’État Blinken a souligné l’importance que les États-Unis accordent à l’arrêt des attaques terroristes du Hamas contre Israël et à la prévention de l’extension du conflit.
Le secrétaire d’État et le président Sisi sont convenus de l’importance de la situation humanitaire à Gaza, afin que l’aide parvienne aux personnes qui en ont besoin et que les civils soient tenus à l’écart des dangers. M. Blinken a réitéré a1 M. Sisi l’importance de faciliter le passage en toute sécurité des citoyens américains et des membres de leurs familles depuis Gaza.
" Rafah sera ouvert ", a-t-il dit, en référence au terminal égyptien, unique ouverture de Gaza sur le monde, non contrôlée par Israël.
" Nous mettons en place avec l’ONU, l’Egypte et Israël un mécanisme pour acheminer de l’aide à ceux qui en ont besoin ", a-t-il ajouté, alors que de premières cargaisons attendent dans le Sinaï égyptien.
Selon le quotidien israélien Haaretz, lors de leur entretien, " le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi a critiqué le secrétaire d’État américain pour avoir dit qu’il était venu en Israël " en tant que juif " à la suite des attaques du Hamas. ". M. Sissi a fait remarquer qu’il avait grandi aux côtés de juifs en Égypte, qu’ils n’avaient jamais été soumis à l’oppression et qu’ils n’avaient jamais été pris pour cible au Moyen-Orient en raison de leur religion.
Les pays arabes que le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken a visité cette semaine sont " déterminés à ce que le conflit ne déborde pas ", a-t-il assuré en repartant du Caire vers Israël dimanche soir.
Maureen Décor, avec AFP
