Le pape François a appelé à la fin de la guerre entre le Hamas et Israël ainsi qu’à l’acheminement d’une aide humanitaire accrue à Gaza. Il a condamné les violences des deux côtés et a exhorté à la libération des otages.

Le pape François a appelé dimanche à la fin de la guerre entre le mouvement islamiste palestinien Hamas et Israël et que davantage d’aide humanitaire soit acheminée dans la bande de Gaza.

" La guerre est toujours une défaite, c’est une destruction de la fraternité humaine. Frères, arrêtez, arrêtez! ", a-t-il lancé après la traditionnelle prière de l’Angélus sur la place Saint-Pierre de Rome.

" Je renouvelle mon appel pour que des espaces soient ouverts, pour que l’aide humanitaire continue d’arriver et pour que les otages soient libérés ", a ajouté le souverain pontife, âgé de 86 ans.

Dans la bande de Gaza, au moins 4.651 Palestiniens, majoritairement des civils, ont été tués dans les bombardements incessants menés en guise de  représailles par l’armée israélienne, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Israël a intensifié ses bombardements sur la bande de Gaza dans la nuit de samedi à dimanche en préparation à une invasion terrestre. Les États-Unis ont parallèlement annoncé le renforcement de leurs moyens militaires dans la région pour y prévenir un embrasement généralisé.

Soumise à un blocus israélien terrestre, aérien et maritime depuis que le Hamas y a pris le pouvoir en 2007, la bande de Gaza est placée depuis le 9 octobre en état de " siège complet " par Israël qui y a coupé l’eau, l’électricité et l’approvisionnement en nourriture.

Samedi, un convoi de vingt camions transportant de l’aide humanitaire est entré depuis l’Égypte par le poste-frontière de Rafah, la seule issue de la bande de Gaza qui ne soit pas contrôlée par Israël, lequel a été de nouveau fermé ensuite.

Quelque 200 otages israéliens, et étrangers ou binationaux ont par ailleurs été enlevés en Israël et emmenés à Gaza par les combattants du Hamas lors de l’attaque du 7 octobre. Deux otages américaines ont été libérées en fin de semaine.

Sami Erchoff avec AFP