Le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a réitéré son appel à un cessez-le-feu à Gaza, soulignant que "chacun doit assumer ses responsabilités". "C’est un moment de vérité. L’histoire nous jugera tous", a-t-il dit.

Dans une déclaration publiée le 27 octobre, M. Guterres a indiqué que "le système humanitaire à Gaza était confronté à un effondrement total, avec des conséquences inimaginables pour plus de 2 millions de civils".

M. Guterres a ajouté: "Les approvisionnements qui ont été acheminés au compte-gouttes ne comprennent pas le carburant nécessaire aux opérations des Nations unies le carburant qui est également essentiel pour alimenter les hôpitaux, les usines de dessalement de l’eau, la production alimentaire et la distribution de l’aide. Compte tenu de la situation désespérée et dramatique, les Nations unies ne seront pas en mesure de continuer à fournir de l’aide à l’intérieur de Gaza sans un changement immédiat et fondamental dans la manière dont l’aide est acheminée."

"Le système de vérification de la circulation des marchandises au point de passage de Rafah doit être ajusté pour permettre à un plus grand nombre de camions d’entrer à Gaza sans délai", a déclaré M. Guterres. "Nous devons répondre aux attentes et aux besoins essentiels des civils de Gaza. L’aide humanitaire vitale – nourriture, eau, médicaments, carburant – doit pouvoir parvenir à tous les civils rapidement, en toute sécurité et à grande échelle".

Il a ajouté: "Je salue le consensus mondial croissant en faveur d’une pause humanitaire dans le conflit". En conclusion, M. Guterres a réitéré son "appel à un cessez-le-feu humanitaire, à la libération inconditionnelle de tous les otages et à l’acheminement d’un approvisionnement vital à l’échelle nécessaire. La misère s’accroît de minute en minute. Sans un changement fondamental, la population de Gaza sera confrontée à une avalanche de souffrances humaines sans précédent".