Un premier groupe, notamment de femmes et d’enfants, étrangers ou binationaux sont arrivés mercredi en Égypte après être sortis de la bande de Gaza bombardée sans répit par Israël, a rapporté un responsable égyptien à l’AFP sous couvert de l’anonymat.

Des télévisions égyptiennes diffusent des images de femmes, d’enfants et d’hommes âgés descendant de bus, certains avec des poussettes, du côté égyptien du poste-frontière de Rafah, unique ouverture sur le monde du petit territoire palestinien qui ne soit pas aux mains d’Israël, qui impose de son côté un " siège total " aux 2,4 millions de Gazaouis.

Ils ont été autorisés à entrer dans le terminal vers 07H45 GMT après que les autorités égyptiennes ont annoncé son ouverture exceptionnelle pour permettre le passage de près de 90 blessés palestiniens et d’environ 545 binationaux et étrangers.

L’accord d’évacuation mis en œuvre mercredi entre l’Égypte, le Hamas et Israël, et obtenu sous médiation du Qatar et en coordination avec les États-Unis selon une source diplomatique, est une rare éclaircie depuis le 7 octobre.

Selon une première annonce mardi soir, le terminal devait permettre le passage des blessés seulement, mais des responsables égyptiens et palestiniens du terminal ont indiqué mercredi matin que près de 545 binationaux et étrangers seraient aussi autorisés à quitter la bande de Gaza.

Une liste avec leurs noms, nationalités et numéros de passeport a été publiée par l’administration de la partie palestinienne du terminal.

Selon un responsable palestinien au terminal, un total de 88 blessés, dont 40 enfants, des femmes et des vieillards, devaient partir via Rafah pour être soignés dans des hôpitaux égyptiens.

"Les enfants et certains vieillards auront des accompagnateurs avec eux", affirme le responsable.

Le porte-parole du ministère de la Santé au gouvernement du Hamas à Gaza, Ashraf al-Qudra, déclare à l’AFP que ses services avaient soumis à l’Égypte une liste de 4.000 blessés nécessitant des soins qui ne peuvent être prodigués dans la bande de Gaza.

"Nous espérons qu’il pourront partir dans les prochains jours car ils ont besoin d’interventions chirurgicales qui ne peuvent être accomplies à Gaza. Il faut leur sauver la vie", dit-il.

Maria Chami, avec AFP

 

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